Touche finale pour les championnats suisses
Touche finale pour les championnats suisses
UBS est l’un des plus grands formateurs du secteur privé dans le domaine de l’apprentissage bancaire et informatique. «Nous promouvons les gens selon notre devise ‹apprendre avec succès tout au long de sa vie›. Pour cette raison, UBS, en tant que Presenting Partner de SwissSkills, s’engage à soutenir l’apprentissage et les championnats professionnels», explique Patrick Müller d’UBS Junior Talent Switzerland. C’est lui qui a lancé la classe de championnat ICT après le succès surprise des apprenants UBS lors des ICT Skills 2018. Alors que deux apprenants s’étaient qualifiés à l’époque pour la grande épreuve lors des éliminatoires régionales, UBS peut envoyer en septembre 2020 six jeunes talents, soit une augmentation de 200%.
Le camp de préparation de quatre jours sur le Wolfsberg donne aux champions l’occasion de peaufiner leur entraînement. «Loin de la routine quotidienne du bureau, nos six candidats peuvent approfondir le sujet», explique Patrick Müller. «Ils possèdent tous une solide base de connaissances. Mais nous les formons afin qu’ils soient en mesure de démontrer leurs performances même dans des circonstances difficiles.» Après la compétence professionnelle, le temps est venu de travailler la compétence méthodologique.
Compétences clés: curiosité et désir d’apprendre
Compétences clés: curiosité et désir d’apprendre
De quoi un apprenant ICT a-t-il besoin pour être accepté dans le programme de talents innovant d’UBS? «Les principales qualités sont la curiosité et la motivation. Les connaissances d’un apprenant importent moins que le fait qu’il veuille apprendre encore beaucoup plus», déclare Patrick Müller. Mais les paroles ne suffisent pas. Tant à l’école qu’en pratique, les apprenants doivent convaincre par des performances optimales. Le recrutement pour la «classe de championnat» commence au milieu de la deuxième année d’apprentissage. Jusqu’à la quatrième année d’apprentissage, un module spécial est organisé chaque mois – tant que les apprenants maintiennent leur niveau.
Quiconque entrant dans la salle d’entraînement des six aspirants au championnat est surprit par l’atmosphère presque méditative. Peu importe ce qui se passe autour d’eux, les apprenants ne se laissent pas déconcentrer. Pour qu’ils soient également préparés à relever des défis en dehors de leur quotidien professionnel chez UBS, le formateur externe Andreas Ilg, informaticien à l’ETH et responsable Solutions Engineering chez Fuchsgroup Consulting, leur confie des tâches épineuses qui les poussent à leurs limites. «Ce qui est passionnant, c’est que les apprenants des différentes années d’apprentissage apportent avec eux un large éventail d’expériences pratiques. Ils abordent les casse-tête d’une manière totalement différente, et cela leur permet d’en tirer des enseignements», souligne Andreas Ilg. En vue des championnats, il considère que deux facteurs sont déterminants pour le succès: la vitesse et la capacité de concentration.
Engagement en faveur de l’informatique en Suisse
Engagement en faveur de l’informatique en Suisse
Même dans les pauses entre les entraînements préparatoires, les éventuelles solutions restent le thème dominant pour les six jeunes hommes. S’ils vont devoir s’affronter dans le cadre de la grande compétition qui se déroulera du 9 au 12 septembre, ils font en attendant preuve d’une grande solidarité et sont là les uns pour les autres. Les collègues plus âgés transmettent avec bon cœur leurs connaissances aux plus jeunes. «Lors de la sélection des apprentis, nous ne tenons pas seulement compte des compétences techniques, mais aussi des compétences sociales», souligne Patrick Müller. En effet, dans la pratique, l’esprit d’équipe est nécessaire pour résoudre les problèmes complexes.
Les apprenants d’autres domaines auront-ils également la possibilité de suivre une classe de championnat à l’avenir? «Nous réfléchissons déjà à la manière dont nous pourrions promouvoir d’autres métiers de l’informatique au-delà de la formation de base», confie Patrick Müller. Selon lui, cela nécessiterait toutefois un certain nombre d’apprenants. La classe de championnat est un moyen important de motiver tous les apprenants. «Dans l’ensemble, nous manquons en Suisse de spécialistes en informatique ayant une expérience pratique. Nous souhaitons contribuer à rendre ces professions plus populaires.»
Bien sûr, UBS serait ravi de voir ses talents s’illustrer, reconnaît Patrick Müller. À cet égard, la motivation et l’engagement des candidats sont encourageants. Et la vue dégagée sur la crête du Wolfsberg au-dessus du paysage lacustre ne peut pas être de mauvais augure...
«Je serai content si quelqu’un d’UBS gagne»
«Je serai content si quelqu’un d’UBS gagne»
Athavan Theivakulasingham révèle les pièges qu’il veut éviter sur la voie du succès lors des ICT Skills 2020.
À propos du choix professionnel
Je me suis décidé à la dernière seconde. Après mon stage, j’avais le choix entre un apprentissage d’électronicien et d’informaticien. J’ai suivi mon instinct. L’entrée dans le monde de l’informatique a été difficile, mais je n’aurais jamais pensé que j’apprécierais autant ce métier.
À propos de ses points forts
Je travaille de manière disciplinée et concentrée. Depuis que je suis dans la classe de championnat d’UBS, mes capacités de compréhension se sont considérablement améliorées. Maintenant, quand je lis quelque chose, je me le représente immédiatement. Mais j’aimerais développer encore plus mes compétences techniques. Il y a un piège pour nous, développeurs d’applications: nous nous perdons rapidement dans les détails d’une exigence particulière. On perd ainsi du temps sans contribuer à la solution du problème principal.
À propos des ICT Skills 2020
J’aime le défi qui consiste à pouvoir rivaliser avec les meilleurs. Ces tâches représentent une pression énorme. C’est un sport intellectuel de haut niveau, et ça me plaît. Bien sûr, je souhaite obtenir le meilleur résultat possible. Mais tant que quelqu’un d’UBS monte sur le podium, je suis content! Je ne pense pas encore à ce qui arriverait après.
«Les ICT Skills sont plus difficiles que le karaté»
«Les ICT Skills sont plus difficiles que le karaté»
Dès son plus jeune âge, Nikola Matovic était devant un ordinateur à côté de son père. Aujourd’hui, cet apprenant UBS s’entraîne pour les ICT Skills.
À propos du choix professionnel
L’informatique me fascine depuis que je suis tout petit. Cela vient du fait que mon père est lui aussi informaticien. Aujourd’hui encore, il est un modèle pour moi. Ensemble, nous avons résolu quelques problèmes informatiques épineux. Nous nous complétons très bien: il a beaucoup d’expérience – moi, je suis au courant avec les dernières connaissances, y compris dans le domaine des nouvelles technologies.
À propos de ses points forts
Je suis très présent et souvent bien préparé. Mais je suis aussi discipliné. Quand j’ai une idée en tête, je développe beaucoup d’ambition pour atteindre cet objectif. Un exemple: j’habite à Bâle, mais j’ai dû travailler à Zurich pendant les trois premières années de mon apprentissage. J’ai donc dû accepté plus de quatre heures de déplacement par jour! À l’approche des ICT Skills, j’aimerais accélérer encore le rythme. C’est en analysant mes erreurs que j’apprends le plus. Cela m’aide à les éviter la prochaine fois.
À propos des ICT Skills 2020
J’accepte ce défi avec respect. Lors de la compétition, j’aimerais marquer des points rapidement en effectuant d’abord les tâches les plus importantes. De manière générale, je suis du genre sportif et j’aime me mesurer aux autres. C’est pourquoi j’ai aussi suivi une formation d’entraîneur de karaté. Pour le karaté comme pour les compétitions de développement, il faut de la force mentale. Mais la pression sera plus importante lors des ICT Skills!
«Je peux facilement me motiver tout seul»
«Je peux facilement me motiver tout seul»
Lors des championnats régionaux ICT, Endrit Kukalaj a relégué les participants plus âgés aux dernières places. Est-il prêt pour les ICT Skills?
À propos du choix professionnel
Dans la phase de choix de carrière en deuxième classe du secondaire, j’ai examiné de plus près les professions d’électronicien, d’automaticien et de développeur. J’ai ensuite postulé et j’ai atterri en informatique. Les mathématiques et la pensée logique sont ici essentielles, car il faut trouver une solution individuelle pour chaque problème.
À propos de ses points forts
Je peux facilement me motiver tout seul et j’ai confiance en moi. Je suis également perfectionniste. Quand je m’attaque à quelque chose, je le fais bien. Lors de ma préparation pour le championnat régional, j’étais seulement en deuxième année d’apprentissage. Nous avons appris un langage de programmation différent de celui utilisé lors des championnats. Je n’ai appris le langage C-Sharp que lorsque j’ai obtenu un poste de formation pratique dans l’équipe Microsoft Development. Mais au bout de très peu de temps, je le maîtrisais tellement bien que j’ai fini à la première place des championnats régionaux!
À propos des ICT Skills 2020
Lors des championnats suisses, je vais être confronté à un niveau différent de celui des championnats régionaux. Donc, je m’entraîne dur. Ceux qui sont là seulement pour s’amuser n’ont aucune chance lors des compétitions. Le sport est pour moi un bon contrepoids à l’informatique. Je joue au football dans un club deux à trois fois par semaine. Je fais aussi de la musculation.