Le football enthousiasme la Suisse.

Que l’on pratique un sport individuel ou d’équipe, lorsque l’on soulève le trophée ou que l’on porte la médaille autour du cou, il y a toujours toute une équipe de personnes en arrière-plan. Celles-ci jouent toutes un rôle important: en cuisine, dans le vestiaire, dans le bus, ou dans le stade. Elles effectuent leur travail avec fierté et font preuve du même professionnalisme que les athlètes qui sont sous le feu des projecteurs.

Puis, il y a les fans: pays entiers, clubs, parents et enfants qui motivent, encouragent, espèrent, croisent les doigts et vibrent ensemble. Tout le monde donne de sa personne, pour que le sport devienne une expérience particulière et émotionnelle, car: Une équipe, c’est toujours un tout.

Son travail commence quelques semaines avant le tournoi déjà. En tant que chef-cuisinier de la Nati, il est responsable de la composition des menus, de la prise de contact avec les fournisseurs de boissons et de produits alimentaires sur place et se concerte avec le chef de cuisine de l’hôtel où séjourne l’équipe. L’une de ses tâches les plus importantes et les plus fondamentales est de garantir la qualité des denrées alimentaires et de tester au préalable le plus grand nombre possible d’ingrédients. Cela permet de s’assurer que chaque menu réponde aux objectifs et aide les athlètes à faire le plein d’énergie pour être en forme. Lorsque l’équipe se rassemble pendant dix jours, par exemple, il faut compter 70 kg de pâtes, 20 kg de gnocchi ou 20 kg de légumes et 10 kg de fruits par jour.

Les joueurs le surnomment affectueusement «Nonno», «Chef» ou «Grande», car sans son engagement, son talent pour sublimer des plats et ses étincelles, les footballeurs ne pourraient pas livrer une performance de haut niveau! Une équipe, c’est toujours un tout.

Un talent d’organisateur est la base pour son travail. En tant que responsable matériel, il rassemble le matériel nécessaire et doit être préparé à tout. Il a donc un plan A, B et même C pour toutes les situations. Pour un match à l’extérieur, il faut compter environ 2,5 à 3 tonnes de matériel. Avant un match, il prépare le vestiaire. C’est-à-dire que l’ensemble de la tenue est préparé avec soin individuellement pour chaque joueur, en tenant compte des souhaits de chacun. Il commence par le gardien de but, puis met en place les tenues des autres joueurs. Lorsque les joueurs sont équipés et prêts à jouer, il donne le brassard au capitaine et lui remet le fanion du match avant que l’équipe ne rentre sur le terrain, c’est la tradition. Son travail le remplit de fierté. Il se souvient notamment de la victoire en huitième de finale de l’Euro contre la France et des émotions que cela a créées ensuite. Une équipe, c’est toujours un tout.

Pour lui, la ponctualité absolue est requise et il doit pouvoir faire face au stress, car en tant que conducteur de bus, on ne sait jamais comment sera le trafic à l’endroit où l’on se rend. Il dispose d’une marge d’à peine +/- 2 minutes et demie pour arriver au stade et ses passagers doivent pouvoir se reposer et se détendre pendant le trajet. C’est pourquoi les trajets sont toujours testés à l’avance en voiture et le temps est mesuré à l’aide d’un chronomètre. En outre, un parcours alternatif est préparé et des éventuels imprévus sont discutés avec la police locale, selon le principe «tout est dans la préparation». Aujourd’hui, l’essentiel dans un bus d’équipe de foot est d’avoir suffisamment de boissons et de prises électriques pour les joueurs. Il convient de garder son calme, même dans des situations difficiles. Une équipe, c’est toujours un tout.

Il se trouve au milieu de milliers d’autres fans, mais on sait s’il est là ou non. En effet, c’est celui qui joue de la trompette pour mettre de l’ambiance dans les gradins et encourager l’équipe suisse. À cet égard, il se place plutôt dans les secteurs du stade un peu plus calmes. Il peut y jouer de la trompette plus tranquillement, sans pression. Mais la trompette doit être habilement utilisée, car ce n’est que lorsque la Suisse attaque qu’elle doit sonner à plein volume. Mais il faut aussi savoir faire des pauses, sinon, gare aux maux de tête!

Par le passé, on a déjà pu l’entendre retentir lors des échauffements. Il s’agissait alors d’une demande spéciale de l’entraîneur de l’époque. Parce que même lors des échauffements: Une équipe, c’est toujours un tout.