À l’âge de 33 ans, Alice Tognetti a repris la direction de Tognetti Auto. Cette Tessinoise diplômée en ingénierie de l’environnement se destinait toutefois à une autre carrière à l’époque. Après un stage en Afrique, elle opte pour un deuxième master en ingénierie économique. En effet, elle reconnaît combien il est important de fournir une aide au développement financière et organisationnelle depuis la Suisse.
Après plusieurs années d’activité professionnelle dans une société de conseil et chez Coca-Cola Suisse, elle intègre l’entreprise de ses parents, à Gordola (TI), en 2017. «Le moment était opportun, car le secteur automobile commençait à faire face à d’importantes mutations liées à la numérisation et à l’électrification», explique Alice Tognetti. Forte d’une vision plus jeune et d’une motivation rafraîchissante, elle reprend d’emblée le service clientèle et la direction des RH.
Depuis septembre 2017, Alice Tognetti dirige le garage automobile que son grand-père Ernesto a fondé en 1935.
Alice Tognetti a repris l’entreprise familiale à 33 ans et y a apporté une vision plus jeune et une motivation rafraîchissante.
Si Alice Tognetti privilégie le vélo et ne représente pas l’archétype de la garagiste, elle trouve la voiture fascinante en tant que produit complexe.
Tognetti Auto emploie une centaine de collaborateurs. Pour Alice Tognetti, ils constituent la plus grande valeur d’une entreprise.
Des experts au service d’experts
Des experts au service d’experts
Conseils UBS pour les entrepreneurs
Écouter l’avis de l’entourage
Écouter l’avis de l’entourage
À titre privé, la cycliste passionnée mise également sur la durabilité et parcourt régulièrement les six kilomètres qui la séparent de son lieu de travail en courant ou à vélo. Le vélo plutôt que la voiture? Elle n’y voit pas la moindre contradiction: «Je tiens surtout à rester authentique. Je ne suis pas l’archétype de la garagiste, mais, comme produit complexe, je trouve la voiture fascinante.»
Pour Alice Tognetti, il a toujours été important d’échanger avec les autres – notamment ses proches – avant de prendre des décisions. Pendant la pandémie, outre les tâches administratives quotidiennes et la communication avec les collaborateurs et les clients, les décisions stratégiques étaient également à l’ordre du jour.
Un bilan positif
Un bilan positif
«L’introduction du chômage partiel s’est révélée cruciale, mais nous n’avions pas le choix», dit-elle. De plus, des décisions ont également été prises pour assurer les liquidités de l’entreprise, notamment le report d’un investissement prévu. Deux ans plus tard, Alice Tognetti tire un bilan positif de sa décision de reprendre la direction de l’entreprise familiale. Et la collaboration avec son père est excellente, ce qui ne va pas toujours de soi.
