La bonne décision fait la différence
La bonne décision fait la différence
La situation financière des Bauer était confortable. Ils possédaient un appartement d’une valeur de 700 000 francs, grevé d’un crédit hypothécaire de 300 000 francs. A cela s’ajoutaient les actifs disponibles du couple s’élevant à 700 000 francs. La caisse de pens i o n d ’André cont e n a i t 650 000 francs, celle de Valentina 50 000 francs. Enfin, les époux avaient versé 100 000 francs sur plusieurs comptes liés 3a au cours de leur vie active.
«Chaque année, une rente issue de la caisse de pension est imposée à 100% en tant que revenu, tandis que dans le cas d’un versement de capital, un impôt unique est prélevé à un taux réduit», explique l’experte. De plus, la rente n’est pas protégée contre l’inflation, ce qui signifie que la caisse de pension n’a pas obligation de l’ajuster à la hausse des prix à la consommation et que l’on perd ainsi en pouvoir d’achat. Un versement partiel sous forme de capital peut donc s’avérer pertinent lorsque l’on souhaite dépenser un peu plus durant les premières années de la retraite, par exemple pour voyager ou pour un hobby particulier. La rente est cependant plus facile à gérer, car elle se présente sous la forme d’un paiement mensuel, comme un salaire antérieur. Qui plus est, elle est viagère, donc couvre naturellement le risque de longévité.
Capital ou rente: quelle option les Bauer ont-ils choisie?
Capital ou rente: quelle option les Bauer ont-ils choisie?
L’experte en prévoyance leur a présenté plusieurs variantes. La comparaison entre rente mensuelle sans versement de capital et budget planifié a clairement résulté en un excédent de revenus, ce qui entraînait une charge fiscale plus importante. Valentina et André ont donc fini par se décider pour la variante mixte «rente et capital». Concrètement, ils entendent couvrir leurs frais fixes annuels de 60 000 francs par les paiements de la rente AVS et de la caisse de pension.
Le capital restant, les Bauer l’ont intégré dans un concept de placement patrimonial éprouvé. Leurs actifs ont donc été répartis en trois catégories aux fonctions différentes (voir graphique). La catégorie I sert à couvrir les lacunes de revenus à court terme et comporte une «réserve de liquidités». Le couple a investi la catégorie II dans une stratégie de placement équilibrée pour pouvoir couvrir les dépenses supplémentaires et réaliser leurs rêves. Enfin, la catégorie III est destinée à un horizon de placement sur le long terme, axée sur la croissance des actifs et comprend la partie inutilisée par les Bauer, si ce n’est peut-être pour la léguer à leurs enfants.
«Chaque client doit être à l’aise avec la planification de ses finances. C’est un aspect souvent plus important que celui purement arithmétique», déclare la spécialiste. Le plan établi doit en outre être régulièrement contrôlé et ajusté si besoin. «Dans mon travail, planifier les finances signifie, entre autres, accompagner et mettre le client en confiance, avant et après le départ à la retraite», estime l’experte en prévoyance.
Caisse de pension: le règlement
Caisse de pension: le règlement
Le respect des dispositions spécifiques aux règlements de leur caisse de pension était un autre point important de la préparation et de la mise en place du concept de placement patrimonial des époux Bauer durant les trois dernières années avant la retraite. De nombreux retraités ignorent tout des dispositions importantes telles que délais d’annonce, conditions de versement du capital et exigences légales de ce versement. Selon les circonstances, les délais d’annonce peuvent même aller jusqu’à trois ans avant l’âge de la retraite.
Heureusement, les Bauer ont su garder la tête froide face à ces obstacles. Ils gèrent leurs avoirs de retraite comme ils le faisaient avec leur société. «Ils mettent leur plan en oeuvre de manière très précise, ce qui leur permet, indirectement, de conserver leur esprit d’entreprise. Pour autant, cela ne les empêche pas de profiter pleinement et sereinement d’une retraite bien préparée et méritée», conclut la spécialiste.
Panacher les deux options
Panacher les deux options
Toute personne sur le point de choisir entre rente et/ou capital devrait commencer par répondre aux questions suivantes:
- Combien s’élèvent jusqu’à présent les dépenses et les recettes (bases du budget)?
- Quelle est l’espérance de vie et quelles ressources faudra-t-il pour la financer (extrapolation du budget futur)?
- Quelles sont les dispositions des caisses de pension de chacun des conjoints, et leurs prestations, en cas de décès ou d’autres situations importantes (règlement de la caisse de pension)?
- Quelle importance veut-on accorder à la sécurité financière et quel intérêt porte-t-on aux questions d’investissement (responsabilité personnelle)?
- Quels sont les délais en matière de retrait du capital de la caisse de pension (planification de prévoyance)?
Planification de la prévoyance
Planification de la prévoyance
Un départ à la retraite soulève de nombreuses questions financières. Trois éléments sont particulièrement importants:
- Clarifier la situation financière liée à la prévoyance et les souhaits pour la retraite.
- Elaborer un plan pour optimiser le capital de prévoyance, par exemple par le rachat dans la caisse de pension, l’échelonnement et le choix entre une rente ou un capital.
- Prévoir une stratégie d’investissement individuelle pour les capitaux de prévoyance qui vont être perçus.
Une mise en oeuvre cohérente et un réexamen régulier sont également décisifs. Il est ainsi possible de s’adapter à l’évolution de la situation de vie. La planification de la prévoyance d’UBS vous soutient dans ce processus avec une expérience et des compétences avérées.
Cet article a été rédigé par NZZ Content Solutions pour le compte d'UBS.