Est-il temps de repenser les allocations obligataires?

Les profils risques-rendements des obligations se stabilisent et devraient s’améliorer à l’avenir. C’est donc le bon moment pour les investisseurs de revoir leur allocation dans la classe d’actifs

• Bien qu’une incertitude importante demeure autour des perspectives macroéconomiques, de nombreuses hausses de taux ont déjà été constatées dans le monde ou du moins intégrées, de sorte que les réactions négatives du marché devraient être limitées.

Rendement plus élevé – un pas en arrière vers la normalité

• Selon Bloomberg il y a seulement un an, un montant record d’obligations (environ 18 000 milliards USD) se négociaient avec des rendements négatifs, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui avec des obligations représentant seulement environ 2500 milliards USD. La plupart des obligations offrent désormais des rendements positifs.
• Alors que la forte réévaluation à la hausse sur l’ensemble de la courbe a généré des rendements négatifs importants et des pertes non réalisées, nous estimons que les rendements actuels sont devenus beaucoup plus attrayants.
• Des rendements plus élevés signifient que les investisseurs peuvent créer plus de revenus à partir de nouveaux avoirs obligataires, ce qui permet de compenser les pertes potentielles à la valeur de marché d’une nouvelle hausse des rendements.
  

Une plus grande flexibilité et d’autres améliorations dans l’univers des obligations de base seraient les bienvenues

• Pour garantir l’efficacité du processus et combler l’écart d’ici les dernières étapes du cycle, nous pensons que les investisseurs doivent faire en sorte que leur approche soit aussi flexible que possible.
• La plupart des obligations sur le marché se négocient désormais à des rendements supérieurs à leurs coupons fixes. En outre, les obligations se négocient avec une décote par rapport aux valeurs de remboursement.
• La convexité positive des obligations devrait être favorable même si les marchés restent volatils.