Evan Brown

Faits marquants

  • Après un début d’année en fanfare pour les actifs risqués, trois questions se posent à l’entame du troisième trimestre :
    • Le ralentissement de la croissance économique américaine est-il une mauvaise nouvelle pour les actifs risqués ?
    • L’étroitesse de la performance des marchés augure-t-elle d’une correction ?
    • En quoi modifiez-vous votre allocation d’actifs à l’approche des élections américaines ?
  • Notre conclusion est que toutes ces considérations sont gérables et nous continuons de surpondérer les actions par rapport aux obligations.
  • Néanmoins, nous sommes plus confiants dans le rôle de diversification que joue la duration et privilégions des positions longues en USD pour couvrir divers scénarios, en particulier les risques croissants d’une montée significative du protectionnisme.

Nous sommes à la moitié de l’année et les investisseurs n’ont pas réellement de raisons de se plaindre. Les actions mondiales ont enregistré des performances à deux chiffres, le crédit à haut rendement a généré des revenus solides et les spreads se sont resserrés, et un panier diversifié de matières premières a progressé. Même les obligations de qualité, qui ont subi une correction prononcée face à la réaccélération de l’inflation en début d’année, procurent des coupons suffisants pour générer des performances totales globalement stables depuis le début de l'année. L’environnement s’est révélé favorable aux portefeuilles équilibrés et en particulier aux penchants en faveur de la prise de risque que nous avons maintenus cette année.

Mais 2024 n’est qu’à moitié terminée, et il convient de prêter attention à différentes dynamiques à l’entame du troisième trimestre. Premièrement, la croissance économique américaine s’essouffle manifestement, ce qui fait craindre un ralentissement plus marqué. Deuxièmement, le groupe des actions dominantes est de plus en plus restreint, et d’aucuns s’interrogent sur la pérennité du rebond. Troisièmement, les élections américaines se profilent, et les incertitudes politiques sont susceptibles d’accroître la volatilité.

Nous évoquons ces trois défis ci-dessous et expliquons notre approche les concernant au niveau des portefeuilles. Aucun de ces défis ne nous amène à modifier notre allocation d’actifs tactique globale, qui reste surpondérée sur les actions, neutre sur le crédit et les obligations, et sous-pondérée sur les liquidités. Toutefois, nous sommes plus confiants vis-à-vis des obligations souveraines en tant que source de diversification et privilégions le renforcement des positions longues sur le dollar à l’approche des élections américaines en raison des risques croissants de montée du protectionnisme.

Le ralentissement de la croissance économique américaine est-il une mauvaise nouvelle pour les actifs risqués ?

L’économie américaine ralentit. Le taux de chômage augmente progressivement, passant de 3,4 à 4% en un peu plus d’un an. Le marché de l’emploi a gommé les distorsions d’avant la pandémie, ce qui laisse penser qu’un nouvel affaiblissement du marché du travail pourrait se traduire non seulement par une baisse des embauches, mais aussi par une hausse des licenciements. Le marché immobilier, les consommateurs à faible revenu et les petites entreprises ressentent la pression des taux plus élevés.

Dans le même temps, les fondamentaux sous-jacents de l’économie restent relativement sains. Les revenus réels continuent de progresser à un rythme soutenu, les bilans sont globalement sains et les chiffres de la production manufacturière s’améliorent. Ainsi, bien que l’économie ralentisse, il semble que la croissance du PIB réel soit en train de passer d’un taux annualisé de 3% en 2023 à un taux tendanciel de 2%. Entretemps, le reste du monde (et l’Europe en particulier) semble prêt à soutenir davantage la croissance mondiale.

Point important, l’inflation commence à s’améliorer nettement par rapport au début de l’année, avec une forte décélération en avril et en mai. L’économiste d’UBS Investment Bank, Alan Detmeister, classé comme étant le prévisionniste le plus précis de l’inflation des prix à la consommation dans l’enquête économique mensuelle de Bloomberg, table sur un taux d’inflation annualisé de 2% en juin et une trajectoire favorable de l’inflation au second semestre.

Le ralentissement de la croissance réelle et de l’inflation se traduit par une baisse du PIB nominal, qui, toutes choses égales par ailleurs, devrait entraîner une diminution des bénéfices. Cela étant, le passage du PIB d’une fourchette de 5-6% à 4-5% est loin d’être fatal. La confiance des investisseurs dans la prolongation du cycle, c’est-à-dire dans un atterrissage en douceur, importe davantage. Et l’évolution de la balance des risques d’une réaccélération de l’inflation vers une Réserve fédérale en mesure d’amorcer un cycle d’assouplissement et de réagir vigoureusement si le ralentissement de la croissance s’intensifie offre un puissant coussin.

D’une manière générale, nous pensons que les actions devraient surperformer les obligations tant que l’expansion se poursuivra. Toutefois, compte tenu du ralentissement de la croissance et de l’inflation, les obligations devraient mieux se comporter qu’au premier semestre par rapport aux liquidités. Surtout, l’évolution de la balance des risques nous incite à penser que la corrélation entre les actions et les obligations deviendra négative en cas de détérioration significative de la croissance. La diversification qu’apportent les obligations les rend plus précieuses dans un portefeuille équilibré.

L’étroitesse de la performance des marchés augure-t-elle d’une correction ?

La performance spectaculaire des méga-capitalisations technologiques est bien documentée. Les six plus grandes valeurs ont contribué à près des deux tiers de la hausse de 15% du S&P cette année. NVIDIA a contribué à elle seule à hauteur de 300 points de base à la performance de 12% du MSCI World, un indice qui regroupe 1500 des plus grandes entreprises mondiales. En toute logique, il est à craindre que le moindre accroc dans thème de l’intelligence artificielle (IA), à l’origine d’une grande partie de ces gains, n’entraîne une forte correction des principaux indices américains et mondiaux.

Compte tenu du poids de ces entreprises, il sera probablement difficile pour le reste du marché de tirer lui-même les indices vers le haut dans un contexte de correction des valeurs liées à l’IA. Mais certains extrapolent la « faible ampleur » du marché et estiment que l’éventuelle remise en question du thème de l’IA pourrait se traduire par une correction importante d’autres secteurs.

Nous calculons l’ampleur des marchés actions comme étant la différence entre la baisse du S&P 500 et son plus haut sur 52 semaines par rapport à la baisse médiane des composantes du S&P 500. Elle s’établit à -10%, l’un des niveaux les plus faibles observé ces 40 dernières années.

Figure 1 : L’ampleur du marché s’est détérioré, sa performance est de plus en plus dûe à un nombre réduit d’actions

% en dessous du plus haut sur 52 semaines :
Indice SPX moins valeur médiane (plus bas = moindre ampleur)

Graphique indiquant l'ampleur du marché des actions de 1980 à 2024. Depuis le début des années 2000, l'ampleur du marché s'est détériorée et est actuellement inférieure d'environ 10 % de son niveau le plus élevé sur 52 semaines.
Source : Bloomberg, UBS Asset Management, juin 2024

Graphique indiquant la détérioration de l’ampleur du marché alors que la performance est de plus en plus due à quelques titres.

Peu de signes indiquent qu’un marché aussi étroit soit le signe de performances négatives à venir. En fait, la performance du S&P 500 se montre plutôt solide après des périodes de marché étroit. En substance, il ne faut pas trop s’inquiéter quand les meilleurs joueurs marquent le plus de points.

Figure 2 : Une détérioration de l’ampleur du marché ne présage pas de performances négatives à venir

Largeur du marché de

Largeur du marché de

Largeur du marché à

Largeur du marché à

% Obs

% Obs

Moyenne

3mois

Moyenne

3mois

Moyenne

6mois

Moyenne

6mois

Moyenne

12mois

Moyenne

12mois

Taux de concordance

3mois

Taux de concordance

3mois

Taux de concordance

6mois

Taux de concordance

6mois

Taux de concordance

12mois

Taux de concordance

12mois

Médiane

3mois

Médiane

3mois

Médiane

6mois

Médiane

6mois

Médiane

12mois

Médiane

12mois

Largeur du marché de

-100

Largeur du marché à

-10

% Obs

11%

Moyenne

3mois

3,9%

Moyenne

6mois

7,3%

Moyenne

12mois

11,0%

Taux de concordance

3mois

65%

Taux de concordance

6mois

75%

Taux de concordance

12mois

77%

Médiane

3mois

4,2%

Médiane

6mois

7,1%

Médiane

12mois

12,2%

Largeur du marché de

-10

Largeur du marché à

-7,5

% Obs

19%

Moyenne

3mois

2,4%

Moyenne

6mois

4,8%

Moyenne

12mois

11,0%

Taux de concordance

3mois

62%

Taux de concordance

6mois

69%

Taux de concordance

12mois

81%

Médiane

3mois

2,4%

Médiane

6mois

4,4%

Médiane

12mois

11,9%

Largeur du marché de

-7,5

Largeur du marché à

-5

% Obs

31%

Moyenne

3mois

2,7%

Moyenne

6mois

5,3%

Moyenne

12mois

10,8%

Taux de concordance

3mois

70%

Taux de concordance

6mois

77%

Taux de concordance

12mois

82%

Médiane

3mois

2,4%

Médiane

6mois

5,1%

Médiane

12mois

12,0%

Largeur du marché de

-5

Largeur du marché à

-2,5

% Obs

30%

Moyenne

3mois

2,4%

Moyenne

6mois

5,1%

Moyenne

12mois

11,0%

Taux de concordance

3mois

73%

Taux de concordance

6mois

75%

Taux de concordance

12mois

79%

Médiane

3mois

4,0%

Médiane

6mois

5,9%

Médiane

12mois

12,4%

Largeur du marché de

-2,5

Largeur du marché à

100

% Obs

8%

Moyenne

3mois

-0,3%

Moyenne

6mois

-0,1%

Moyenne

12mois

1,4%

Taux de concordance

3mois

58%

Taux de concordance

6mois

51%

Taux de concordance

12mois

49%

Médiane

3mois

1,3%

Médiane

6mois

0,2%

Médiane

12mois

-0,7%

Naturellement, le thème de l’IA reste clé pour les indices mondiaux, mais nous pensons que l’étroitesse du marché ne présage pas d’un risque imminent. À supposer que notre hypothèse d’une prolongation du cycle soit la bonne, si les méga-capitalisations technologiques marquent une pause, nous pourrions alors nous attendre à une rotation vers les segments du marché davantage sensibles au cycle économique. Un tel environnement devrait également permettre aux gérants actions actifs de surperformer.

En quoi modifiez-vous votre allocation d’actifs à l’approche des élections américaines ?

Il faut s’attendre à ce que l’attention des investisseurs se porte de plus en plus sur les élections américaines suite au débat du mois de juin. Toutefois, nous ne prévoyons pas de modifier sensiblement nos allocations dans les mois à venir en raison des élections. L’impact du résultat des élections sur les actions et les obligations dépendra en grande partie de savoir si le candidat du parti vainqueur l’emportera également au Congrès et sera en mesure de mettre en œuvre le programme budgétaire souhaité.

En outre, la réaction du marché aux différentes initiatives budgétaires est plus ambiguë que lors des deux élections précédentes. Alors qu’en 2016 les anticipations de baisses d’impôts par Donald Trump et en 2020 les anticipations de relance budgétaire par Joe Biden étaient clairement positives pour les actions et négatives pour les obligations, le contexte d’inflation et de taux d’intérêt a changé de telle sorte que la hausse des rendements pourrait ne pas être jugée favorable aux actifs risqués. Une victoire de Donald Trump en 2024 s’accompagnera probablement d’une prolongation des réductions d’impôts et de la déréglementation, mais aussi d’obstacles plus sérieux liés à la hausse des rendements (dans le cas d’une vague républicaine) et à l’ampleur des droits de douane que Donald Trump menace d’introduire.

L’ancien président Trump a déclaré qu’il relèverait les droits de douane à 10% sur tous les biens importés et à 60% sur les importations en provenance de Chine, ce qui ramènerait le taux de droit de douane effectif des États-Unis à des niveaux inédits depuis les années 1930. Bien que ce projet constitue probablement en grande partie une position de négociation et qu’en fin de compte, il est peu probable que les droits de douane atteignent ces niveaux, nous devrions nous attendre à une montée significative du protectionnisme sous l’administration Trump. Les taux de change devraient s’ajuster pour refléter ce choc potentiel sur les termes de l’échange et les primes de risque sur les pays qui dépendent d’exportations vers les États-Unis seraient susceptibles d’augmenter.

Figure 3 : Si adoptée comme proposé, la politique de Donald Trump ramènerait le taux effectif des droits de douane à des niveaux inédits depuis les années 1930.

Graphique indiquant le taux effectif des droits de douane de 1920 à 2025. Si les politiques de Trump sont mises en œuvre, le taux reviendrait à des niveaux plus observés depuis les années 1930, à savoir entre 18 % et 20 %.
Source : Bureau du recensement des États-Unis Commission du commerce international, Evercore ISI (ajouter UBS Asset Management comme source à juin 2024

Graphique indiquant l’augmentation du taux des droits de douane US si les propositions de Trump sont implémentées.

Allocation d’actifs

Ces prochains mois, nous pensons qu’un ralentissement modéré de la croissance et de l’inflation donnera un coup d’accélérateur à l’assouplissement de la politique de la Fed et renforcera la confiance dans la prolongation du cycle. Les discours économiques ont souvent changé lors du cycle en cours et il existe un risque de craintes sur la croissance, mais nous pensons que les données sur l’inflation vont se révéler suffisamment favorables pour permettre à la Fed de prendre une longueur d’avance.

Nous continuons de privilégier les actions par rapport aux obligations, mais nous reconnaissons que la balance des risques s’est déplacé d’une accélération de l’inflation vers un ralentissement de la croissance. Les obligations ont un rôle à jouer dans les portefeuilles équilibrés en tant que facteur de diversification ; nous anticipons un rallye prononcé des obligations si l’économie se détériore plus fortement que prévu.

Le dollar joue également un rôle dans les portefeuilles, soit par le biais d’overlay de devises, soit par la couverture des positions existantes. L’USD a apporté aux portefeuilles équilibrés une couverture très fiable contre une hausse inattendue de l’inflation et des taux. Nous pensons qu’il jouera un rôle de plus en plus important dans la couverture du risque liés aux droits de douane à l’approche des élections américaines.

Opinions sur les classes d’actifs

Classe d’actifs

Classe d’actifs

Signal global / relatif

Signal global / relatif

Point de vue d’UBS Asset Management

Point de vue d’UBS Asset Management

Classe d’actifs

Actions mondiales

Signal global / relatif

Surpondération

Point de vue d’UBS Asset Management

Croissance des bénéfices, ampleur du mouvement augmentée et ralentissement de l’inflation.

Classe d’actifs

États-Unis

Signal global / relatif

Surpondération

Point de vue d’UBS Asset Management

Malgré des valorisations élevées, une progression est envisageable compte tenu de la croissance des bénéfices et de la réduction de la volatilité des taux. 

Classe d’actifs

Europe

Signal global / relatif

Surpondération

Point de vue d’UBS Asset Management

Valorisations bon marché et redressement des indicateurs avancés dans un contexte de baisse des taux. Maîtrise des risques politiques. 

Classe d’actifs

Japon

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

Poursuite de la réforme des entreprises, valorisations favorables mais ralentissement des bénéfices et de l’activité.

Classe d’actifs

Marchés émergents

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

La surperformance des marchés émergents requiert un repli de l’USD et de nouveaux signes de fermeté de l’économie chinoise. L’Asie hors Chine est soutenue par le rebond des valeurs technologiques.

Classe d’actifs

Emprunts d’État mondiaux

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

Les obligations sont plus attrayantes avec des signes plus manifestes de recul de la croissance/de l’inflation. Nous continuons de privilégier les actions.

Classe d’actifs

Bons du Trésor américain

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

La modération progressive de la croissance et de l’inflation améliore leur capacité de couverture, mais nous n’anticipons pas de surperformance significative par rapport aux niveaux intégrés dans les cours. 

Classe d’actifs

Bunds

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

La BCE va assouplir sa politique dans un contexte de ralentissement de l’inflation, mais les tensions sur le marché du travail et l’amélioration de la croissance limitent le degré d’assouplissement

Classe d’actifs

Gilts

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

La Banque d’Angleterre souhaite réduire ses taux face au ralentissement de l’emploi, mais la persistance de l’inflation dans le secteur des services réduit considérablement sa marge de manœuvre

Classe d’actifs

Crédit mondial

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

Les spreads de crédit sont serrés mais leur niveau n’est pas illogique sachant que les taux de défaut restent bas. Le portage sur le haut rendement européen et asiatique est le plus attractif.

Classe d’actifs

Crédit Investment Grade

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

Les spreads sont proches de leurs plus bas cycliques habituels, tandis que les fondamentaux des entreprises restent favorables. Les performances seront probablement dictées par le portage.

Classe d’actifs

Crédit à haut rendement

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

Le potentiel de nouvelle hausse des prix est limité, les spreads avoisinant les 3 %. Les rendements globaux restent toutefois attractifs. Nous préférons le haut rendement européen à celui américain.

Classe d’actifs

Dette émergente en monnaie forte

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

Les bonnes nouvelles concernant les restructurations ont été largement intégrées dans les cours ces derniers mois. Des performances issues du portage semblent désormais probables.

Classe d’actifs

Devises

Signal global / relatif

-

Point de vue d’UBS Asset Management

-

Classe d’actifs

USD

Signal global / relatif

Surpondération

Point de vue d’UBS Asset Management

Tendance haussière par rapport au G10. Plusieurs grandes banques centrales ont entamé un cycle d’assouplissement, la Fed pourrait faire de même plus tard dans l’année. L’USD offre une couverture positive en termes de portage contre des scénarios défavorables.

Classe d’actifs

EUR

Signal global / relatif

Sous-pondération

Point de vue d’UBS Asset Management

De nouvelles divergences en matière de politique monétaire sont encore possibles. La position vendeuse sur l’euro permet une bonne couverture des risques politiques français

Classe d’actifs

JPY

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

L’orientation de la BoJ vers le resserrement de sa politique est lente et méthodique. D’autres devises  se prêtent mieux à une position longue malgré des valorisations bon marché

Classe d’actifs

Monnaies émergentes

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

Portage élevé en Amérique latine, prudent vis-à-vis de l’Asie hors Japon en raison des fragilités de la Chine, risques géopolitiques.

Classe d’actifs

Matières premières

Signal global / relatif

Neutre

Point de vue d’UBS Asset Management

La croissance de l’offre hors OPEP par rapport à la reprise du secteur manufacturier maintient le Brent dans une fourchette de 70 à 90 USD. Contraintes d’approvisionnement sur le cuivre.

C-06/24 NAMT-1221

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