On investit beaucoup dans la prévention des accidents du travail qui représentent 1% des absences dans les entreprises. Pour Dieter Kissling, les maladies, qui représentent 84% des absences, sont en revanche encore trop peu considérées par les dirigeants. Depuis la fin des années 90, environ 40% des salariés en Suisse montrent des signes de démotivation, de stress ou de burn out au travail. La disponibilité des salariés n’est pas la seule affectée, la productivité de l’entreprise en pâtit aussi. Il est grand temps de mettre le thème de la santé dans l’entreprise à l’ordre du jour, explique M. Kissling.